Les femmes subissent le surcoût mensuel des protections hygiéniques, qui deviennent parfois des produits inaccessibles. Devoir se priver de ces protections engendre des conséquences sur la santé physique et mentale, avec un mal-être et une perte d’estime de soi qui peuvent s’installer. La vie sociale en est largement impactée, et il s’agit aujourd’hui d’un problème de santé publique qui ne doit pas être ignoré.
Pour limiter les effets néfastes de la précarité menstruelle, la maison médicale Tilleur et Sclessin fait appel à des patients volontaires : ceux-ci ont pour mission de rassembler des protections hygiéniques, avant de les reconditionner et de les redistribuer gratuitement aux patientes précaires. Les objectifs du projet sont de sensibiliser le public à un sujet encore tabou, de diminuer l’isolement social et de favoriser la solidarité au sein de la maison médicale.
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Le projet précarité menstruelle, pour aider et sensibiliser
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